« Dans ses toiles, file le vent, des échos de lune se mirent dans un nuage qui avait peur du noir, peur peut- être de contacter directement le dicible…
des toiles comme des portes où d’autres toiles se trouvent encore derrière… et d’autres encore… il faut les traverser une à une… comme les différentes couches de la psyché qui racontent à chaque fois d’autres mondes…
Outremer des ajoncs s’emballent, s’enroulent sur la rétine, outre ciel des nuées filaments tissent la toile, des espaces, où s’apaisent la nuit, les coups, les bleus… Des saphirs foudroyés fondent et sur leurs éclairs reposent nos songes.
Dans ce rêve celle qui n’a pas sommeil nous observe, un cristal dans la main et dans sa veille, elle caresse nos ombres »